115. Vilin, souvenir 5
octobre 1974
Il en va de la rue Vilin
comme de la rue de l’Assomption :
cette année je n’ai pas envie de
m’en souvenir, sans doute parce que
c’est cette année que j’ai écrit W
Il faut pourtant que je note ce vrai ou faux souvenir retrouvé : le matin j’allais dans le lit de mes parents ; ma mère se levait mais mon père qui avait été aux Halles dans la nuit somnolait encore. Mon jeu favori consistait à plonger entièrement sous les draps et à aller toucher les pieds de mon père, chaque fois avec de grands éclats de rire
Manuscrit du texte 115.