78. Assomption, réel 4
Lundi 15 mai
9 h 40
Rue de Seine
Rue Jacob
Rue de Montalembert
Rue du Bac
de Babylone
Oudinot
Traversée du boulevard des Invalides, passage de troupes gantées de blanc
Rue Éblé1
Place de Breteuil
Rue Valentin-Haüy
11 h 30 métro Cambronne
Passy2
Rue de l’Alboni
Rue de Passy
Boulevard Beauséjour
12 h 15 Assomption3
Des filles sortant du lycée ?4
85 |
« Laverie-Pressing de l’Assomption » |
82 |
Immobilier Orfèvrerie |
65 |
À vendre parkings |
62 |
Pressing Coiffure dames |
60 |
Boulangerie |
59 |
« Mozart 59 », brasserie |
58 |
« Nano chaussures » « Optique Mozart » |
56 |
« Hôtel du Ranelagh » |
54 |
« Boucherie de l’Assomption » |
33 |
Pressing Boucherie chevaline Droguerie « Esthétichien 5 » Tapissier |
50 |
Agence immobilière Pharmacie |
48 |
« L’Océan » Appartements meublés6 |
46 |
Antiques |
44 |
Épicerie fine « Jean-Michel » Coiffure |
40 |
Librairie Le lycée Molière |
Le lycée Molière
27 |
Laverie Tailleur |
Fleurs mauves derrière les grilles du lycée
Rue vide
32 |
F. Clin et E. Dama, « Laboratoire d’analyses médicales » |
22 |
à vendre | 4 pièces au 1er |
2 pièces au 2[n]d |
Ravalement du 20 ter, bis et 267
Paquet de Craven A empalé sur la grille du 16
Fleurs rouges devant la maisonnette du 11
Le 7 à l’abandon
Trou à l’emplacement du 4 bis
« Prochaine réalisation [de] studios 2 3 4 pièces8 »
3 |
Café bar Tailleur « La Parisienne »9 Lingerie Charcuterie |
2 |
Bar Brasserie Restaurant |
1 Perec aurait pu emprunter une autre rue que celle-ci dans cette partie de son itinéraire (par exemple la rue Duroc) – en outre, il ne nomme évidemment pas toutes les rues de cette longue promenade ; mais on sait que le personnage du général d’Empire Jean-Baptiste Éblé le passionnait (au point, revenant de Sarrebruck à Paris en mars 1971 dans la voiture de Philippe Drogoz, de demander à ce dernier de faire un détour par le village natal du général, Saint-Jean-Rohrbach – voir EE, p. 144 – et, selon Paulette Perec, d’aller régulièrement voir sa statue dans une des niches de la façade du Louvre rue de Rivoli quand il passait à proximité – PGP, p. 85) ; de plus, Perec eut le désir d’écrire sa vie (voir L’Herne, Georges Perec, 2016, p. 182).
2 Il faut sans doute comprendre ici que Perec a pris la ligne 6 du métro de Cambronne à Passy.
3 Cet itinéraire ne figure pas dans le texte publié, qui commence ainsi : « Lundi 15 mai 1972, vers midi et demie (après être allé voir ma tante qui habitait alors boulevard Beauséjour) » ; pour « Mamy », voir le texte 1, n. 10.
4 Point d’interrogation absent du texte publié. La réponse vient plus bas : il s’agit du lycée Molière (dont Perec ne se rappelle plus le nom déjà dans le texte 3).
5 Souligné dans le manuscrit (« Esthétichien ») ; en majuscules dans le texte imprimé (« EsthétiCHien »).
6 Ajouté dans la marge droite du texte après répétition de « 48 ».
7 Var. texte publié : « On est en train de ravaler l’immeuble qui porte les n° 20 ter, 20 bis et 20 ».
8 Dans le texte publié, cette reproduction d’un panneau publicitaire est imitée typographiquement mais porte « STUDIOS DE 2 3 4 PIÈCES » (ce qui manque de sens).
9 Voir le texte 18, n. 16.