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96Saint-Louis
98Franklin

97. Franklin, souvenir 5

janvier 1974

Janvier 1973
Souvenir de Franklin

Première page du manuscrit du texte 97.

En fait, c’est le 29 avril 1973 et je ne suis même pas à Novi Sad1 mais à Belgrade, dans l’appartement de Stojan Ćelić, revu après 16 ans2. C’est dimanche, il doit être à peu près 3 heures de l’après-midi.

Lundi dernier, j’étais à Franklin-Roosevelt, en fin d’après-midi, en plein milieu de l’avenue des Champs-Élysées, près de la Méhari verte avec laquelle nous sillonnons Paris pour tourner Un homme qui dort 3. Les Champs-Élysées étaient noirs de monde. Nous avons photographié une série de panneaux publicitaires portant de gigantesques chemises de matières plastiques, Cacharel, si mes souvenirs sont exacts.

Quelques jours auparavant, avec cette même voiture et les mêmes passagers, Bernard « Zizi » Zitzermann4 et Bernard Queysanne, mais sans Jacques Spiesser, l’acteur5, sortant de la première projection des rushes d’Un homme qui dort, nous étions allés chercher la caméra et ses nombreux accessoires à Télé Hachette : du bureau de Frédéric Rossif6, on a une vue d’ensemble du carrefour Franklin-Roosevelt (plus précisément du Rond-point, puisque c’est ainsi qu’il se nomme).

Il faisait beau ces deux fois-là. Le lundi était un jour férié (lundi de Pâques) et de l’eau jaillissait des fontaines.

Plusieurs autres fois au cours de l’année dernière, j’ai eu l’occasion d’aller dans l’immeuble du « Marignan » voir, soit Strauss (Jacques-Éric), soit Neurrisse7. Strauss, j’allais le voir avec Jean-François Adam : nous écrivions un scénario ensemble ; Strauss devait produire le film et Trintignant le jouer, mais ça ne s’est pas fait. Du coup, j’avais même un « agent », Jean-Louis Livi8, neveu d’Yves Montand, et habitant (ou plutôt ayant son bureau) rue Marbeuf, pas très loin. Neurrisse, je vais le voir avec Bernard, ou bien avec Nour : il produit, au moins officiellement, mon (ou plutôt notre) film.

Il y a vraiment longtemps que je ne suis pas allé au cinéma sur les Champs-Élysées. Dans ce même immeuble « Marignan », j’ai vu dans une petite salle Le Journal d’un suicidé de Stacha Stajonević (dont je cherchais le nom hier soir)9 ; plus récemment, dans une autre salle, un film produit par Neurrisse, réalisé par Périsson et provisoirement intitulé La Gueule enfarinée. L’acteur s’appelle Fedor et a failli jouer Un homme qui dort. Heureusement non10.

Il y a longtemps, je suis allé avec Stella11 au « Studio Marigny » voir une comédie musicale (peut-être L’Extravagant Mr Petrov 12). Plus récemment, il y a quelques semaines, au « Mac Mahon », pour une autre comédie musicale, En suivant la flotte 13.

Qu’aller faire, à part ça, à Franklin-Roosevelt ou sur les Champs-Élysées ? Aller au cinéma (j’y ai vu Clockwork Orange 14 parce que ça ne passait pas ailleurs) ou parler de cinéma. Le Marché aux timbres ne m’intéresse pas. « Lasserre », je crains que ça ne soit définitivement trop cher (mais j’ai déjeuné avec Bénabou et deux connes chez « Laurent »15 : le jeune patron protège les lettres et les arts et traite chez lui Jacques Dutronc et F[rançois]-M[arie] Banier16, etc.).

Il y a eu aussi cette immense queue devant le Grand Palais pour voir, je crois, Les Trésors de Pompéi 17 : drôle à quoi les gens s’intéressent le dimanche après-midi (nous les avons filmés mais le résultat n’a pas été fantastique).

Les lieux de ma fugue n’ont guère changé, il me semble : l’entrée du métro (le métro lui-même a changé), le kiosque à journaux (c’est plutôt un étal bâché), le banc (les bancs), Le Figaro, le petit jardin avec le manège (jaune et bleue, la tente du manège ?).

Avec Michèle j’ai descendu les Champs-Élysées, une fois, en voiture, un dimanche après-midi, au début février : nous revenions de Dieppe : pas follement gai ce week-end à deux : ce n’est pas cette fois-là que nous avons rompu mais un peu plus tard, il y a huit jours18.

Aujourd’hui et pour quelques heures encore, la dame de mes pensées s’appelle Lada : mais on ne l’obtient pas au numéro de téléphone qu’elle m’a donné à Novi Sad. Je l’ai rencontrée à 3 heures du matin et j’étais rond comme une bille. Je ne me souviens même plus de son visage : ce sera certainement le plus platonique de mes amours.

 

[97 bis]

Orly19
9 février 1974
16 h 20
Souvenirs de Franklin-Roosevelt

Désormais, ou, sinon désormais, du moins pour cette année, Franklin reste lié à mes préoccupations cinématographiques, que ce soit à propos du scénario manqué des Oiseaux dans la nuit 20 ou d’Un homme qui dort. Ces deux tentatives ont eu pour cadre commun cet immeuble (33, Champs-Élysées) qui semble ne contenir que des bureaux de producteurs et où Dovidis et Strauss ont les leurs21. J’y ai passé, à plusieurs reprises, plusieurs heures généralement inutiles à jouer le jeu pseudo affairé de ces hommes d’affaires qui n’avaient en fait rien à me dire mais semblaient tenir à me le répéter cinq ou six fois.

Toujours en relation avec Un homme qui dort, nous avons passé, Bernard, Zizi et moi, presque une matinée entière dans le bureau de Rossif qui donne directement sur le carrefour Franklin-Roosevelt. C’est la première fois, me semble-t-il, que je voyais cet endroit de haut, dans sa totalité. Il n’a d’ailleurs rien de remarquable, sinon qu’il est plutôt verdoyant. Je crois que les jets d’eau fonctionnaient et que c’était en avril ou en mai (au début du tournage en équipe réduite).

Je n’ai pratiquement jamais – autrement – l’occasion de passer par là. Il est rarissime que j’aille au cinéma sur les Champs-Élysées. J’y suis allé pour Orange mécanique (il y a presque deux ans !) et retourné ces temps derniers pour des projections privées d’Un homme qui dort. Nous y avons également tourné au moins à deux reprises. Une fois au printemps : la foule du dimanche tout en haut des Champs-Élysées et les affiches en relief des chemises de Cacharel ; une fois fin juillet dans les galeries « Point-Show » et « Les Champs ».

Le Marché aux timbres existe toujours mais je n’y suis pas retourné.

Les Jardins de Marigny ; j’y suis passé, allant une ou deux fois au cinéma avec Stella voir des comédies musicales (Fred Astaire, Ginger Rogers). Une fois nous nous sommes retrouvés au « Publicis Matignon », une autre fois « Chez Francis », à l’Alma22.

Une autre fois, en février 73, je suis passé à Franklin-Roosevelt avec Michèle. Nous revenions d’un petit voyage à Dieppe. Plutôt mauvais souvenir, surtout le retour23.

Le manège n’a, me semble-t-il, pas changé. Ni l’éventaire (ce n’est pas un kiosque) à journaux près du métro. Le métro, lui, a changé, en tout cas sur la ligne Vincennes-Neuilly24 : il y a une cafétéria ; je crois y avoir bu un café.

Nous avons aussi tourné des fenêtres de Dovidis le défilé du 14 Juillet et les « monstres » qui y assistaient. J’étais particulièrement cafardeux ce jour-là, mais je ne sais plus pourquoi.

Orly : trois heures à tuer, entrecoupées d’une unique démarche (se faire enregistrer, retirer sa carte d’accès à bord).

Cela laisse le temps de lire un livre ou d’en écrire un bout.

Programme : Espèces d’espaces ; « souvenir » de Franklin ; Je me souviens 25

 

Fiche d’hôtel et page d’agenda arrachée jointes au texte 97.

 

Photos du tournage du film Un homme qui dort évoqué dans le texte 97 (prises par Claude Schwartz).

NOTES

1973-1974

Comme Perec l’explique dans « Les Lieux (Notes sur un travail en cours) », dans Espèces d’espaces, qui est pour l’essentiel écrit en 1974 : « Trop préoccupé, l’année dernière, par le tournage d’Un homme qui dort (dans lequel apparaissent, d’ailleurs, la plupart de ces lieux), j’ai en fait sauté l’année 1973 […] » (EE, p. 100). En réalité, si quelques textes furent écrits le premier semestre de 1973, parfois avec retard ou partiellement (textes 97, 98, 100, 104), ce n’est que fin octobre 1974 que Perec se remettra vraiment au travail, notamment pour rattraper son retard global et écrire rétrospectivement les textes prévus en 1973 (voir ses explications au début du texte 99) ; plus précisément, le 28 octobre il écrit le texte 104 (« réel » d’Assomption complémentaire), le 4 novembre le texte 117 (« souvenir » d’Italie), le 21 novembre le texte 118 (« réel » de Vilin), le 23 novembre le texte 99 (« souvenir » de Gaîté), le 26 novembre le texte 101 (« souvenir » de Jussieu) et le texte 114 (« réel » de la Contrescarpe), le 30 novembre le texte 107 (« souvenir » de Junot), le 3 décembre le texte 109 (« souvenir » de Choiseul), le 8 décembre le texte 105 (« souvenir » de Saint-Honoré), les 9-11 décembre le texte 113 (« souvenir » de Mabillon), le 14 décembre le texte 110 (« réel » de Saint-Louis), le 15 décembre les textes 102 (« réel » de Junot), 112 (« réel » de Choiseul) et 106 (« réel » de Saint-Honoré), le 23 décembre le texte 116 (« réel » de Mabillon), le 30 décembre le texte 120 (« réel » d’Italie), le 31 décembre le texte 103 (« souvenir » d’Assomption) et le texte 108 (« réel » de Jussieu), enfin en décembre sans précision de jour le texte 111 (« souvenir » de la Contrescarpe) et 115 (« souvenir » de Vilin) – le texte 119 (« souvenir » de Saint-Louis) étant rédigé quant à lui le 2 janvier 1975. On mesure ici l’énormité de l’effort et le vif désir de Perec de renouer avec son projet après une longue période d’inaction. En ce qui concerne 1974, les deux premiers tiers de l’année constituent pour lui une période aussi chargée en travail que l’année 1973 (opérations de promotion pour le film Un homme qui dort, participation à la vie et au devenir de Cause commune, écriture d’Espèces d’espaces et reprise de celle de W ou le souvenir d’enfance, expérience et écriture de Tentative d’épuisement d’un lieu parisien, travail sur Je me souviens, Alphabets, La Vie mode d’emploi, lectures de pièces radiophoniques pour l’ORTF, etc.) et psychologiquement difficile (errances amoureuses, analyse avec Jean-Bertrand Pontalis et mort d’Esther Bienenfeld notamment). Néanmoins, s’il écrit peu de « lieux », il tient très fidèlement durant toute cette année 1974 un agenda-journal (à part de son agenda ordinaire) où il consigne le factuel de ses journées (heure et état du lever, emploi du temps, activités, déplacements, rencontres et surtout nourritures et boissons qui formeront le contenu listé de la « Tentative d’inventaire des aliments solides et liquides que j’ai ingurgités en 1974 » qui sera publié dans le n° 65 d’Action poétique en mars 1976). Dans le film Un homme qui dort, il développe une sorte de stratégie de remplacement des « lieux » absents (même si la décision de faire figurer les douze lieux avait été prise avant le tournage du film et donc à une époque où Perec n’était pas si en retard), comme il l’explique à Luce Vigo dans l’« Entretien avec Georges Perec et Bernard Queysanne » sur le film Un homme qui dort : « Vous avez dit tout à l’heure que c’était d’abord un film sur Paris. Les lieux choisis ont-ils un rapport, Georges Perec, avec votre existence ? G. P. – Depuis 1969, j’écris sur une durée de douze ans un livre sur douze lieux de Paris, un texte assez compliqué. Une fois que ces lieux sont décrits, je ne relis pas, je cachette l’enveloppe et je recommence l’année suivante. J’essaie un peu ainsi d’emprisonner le temps. Un système de permutations me permet de décrire chaque lieu à un mois différent de l’année. Ces lieux sont liés à mon histoire personnelle et auraient dû, en principe, figurer tous dans le film. Mais, par exemple, l’un de ces lieux, la place d’Italie, est représenté par la main de Spiesser qui fait poinçonner un ticket d’autobus. Ce qui est plus important, c’est que le lieu du plan final est la rue où je suis né. On n’a pas trouvé d’autres endroits, sur les hauteurs de Belleville, où il y ait à la fois des rues abandonnées, des immeubles très modernes, des chantiers de construction et une découverte générale sur Paris. […] » (ECTRI, p. 224). Pour d’autres « remplacements » ou relais, voir le chapeau introductif du texte 2. Selon Bernard Queysanne  (dans un entretien avec Cécile de Bary, « Propos amicaux. Entretien avec Bernard Queysanne », CGP 9, p. 123), Perec ne lui avait cependant pas révélé, au moment du tournage de la fin du film, l’importance pour lui de la rue Vilin. Dans le calendrier d’ensemble de Lieux (reproduit dans l’introduction de ce volume), Perec se contente de surcharger 1973 et les années qui suivent par : 1974, 1975… 1981 (au lieu de 1980 comme terme antérieur du projet), le bi-carré latin d’ordre 12 organisant la combinatoire générale n’étant alors pas modifié dans les appariements de lieux, de « souvenirs », de « réels » et de mois de l’année.

 

Notes

1 Aujourd’hui au nord de la Serbie, sur le Danube.

2 Peintre yougoslave dont Perec fit la connaissance à Paris vers 1957 parmi le groupe d’amis yougoslaves de sa cousine Ela Bienenfeld. En avril 1973, Perec (dont le Hörspiel Die Maschine venait d’être diffusé par Radio-Zagreb en traduction serbo-croate), fut invité à Novi Sad à participer à la seconde Conférence internationale de critique dramatique et de théâtrologie qui se tenait dans le cadre du festival de théâtre Sterijino Pozorje (voir David Bellos, GPUVDLM, p. 546).

3 Voir à titre documentaire les photos en annexe de ce texte (qui ne se trouvaient donc pas dans le dossier de Lieux) : AGP phot. 119 et 121.

4 Voir le texte 87, n. 5.

5 Jacques Spiesser, le principal interprète du film. Perec dit de lui dans l’« Entretien avec Georges Perec et Bernard Queysanne » mené par Luce Vigo pour La Revue du cinéma. Image et son (n° 284, mai 1974) : « C’est Queysanne qui le connaissait. Il l’a fait venir chez moi, on lui a raconté le sujet en une demi-heure. Il a pris le script et il a téléphoné son accord le lendemain matin. En le voyant, je me suis rendu compte qu’il avait la même cicatrice au-dessus de la lèvre supérieure que moi. Cette cicatrice, dont on ne parle pas dans le film, joue un grand rôle dans le livre » (repris dans ECTRI, p. 228). Plus explicitement encore, Perec écrit à la fin du chapitre xxi de W ou le souvenir d’enfance : « […] Jacques Spiesser porte à la lèvre supérieure une cicatrice presque exactement identique à la mienne : c’était un simple hasard, mais il fut, pour moi, secrètement déterminant » (Œ1, p. 738).

6 Frédéric Rossif : documentariste et réalisateur français. Télé Hachette était une société de production pour l’audiovisuel.

7 Jacques-Éric Strauss (voir le texte 71, n. 2) fut le producteur pressenti pour le film de Jean-François Adam, Les Oiseaux de la nuit (voir le texte 51, n. 1, ainsi que les textes 71 et 75) ; Pierre Neurisse, fondateur de la société de production Dovidis, coproduisit Un homme qui dort avec la SATPEC tunisienne où Noureddine Mechri avait des responsabilités importantes.

8 Voir le texte 75, n. 14.

9 En fait Stacha Stanojević (voir le texte 75, n. 11).

10 Il s’agit de Féodor Atkine, qui joua effectivement dans La Gueule enfarinée (finalement intitulé Le monde était plein de couleurs), réalisé par Alain Périsson en 1973 (sortie en 1974) ; Perec voit donc le film en avant-première.

11 Probablement Stella Baruk.

12 Dans le texte 53, Perec date cette sortie au cinéma de décembre 1970 ; il ne s’y souvient pas du titre du film qu’il pense alors être allé voir avec « Christine » (probablement Lipinska) et ne précise pas le nom du cinéma ; il s’agit en fait de L’Entreprenant Monsieur Petrov, comédie musicale de Mark Sandrich (1937) avec Fred Astaire – voir le texte 53, n. 3.

13 Autre comédie musicale de Mark Sandrich (1936), également avec Fred Astaire.

14 A Clockwork Orange (titre français : Orange mécanique – que Perec utilise dans la seconde partie de ce texte), film d’anticipation sociale de Stanley Kubrick (1971). À propos de ce film, Perec publia dans le n° 3 de Cause commune (octobre 1972) l’article « L’orange est proche » (repris dans ECTRI, p. 893-896).

15 « Restaurant Lasserre » : célèbre restaurant gastronomique étoilé de l’avenue Franklin-Roosevelt ; « Le Laurent » : autre établissement de cette catégorie, avenue Gabriel.

16 François-Marie Banier : écrivain, photographe et peintre.

17 Cette exposition s’intitulait simplement « Pompéi » et se tint du 12 janvier au 25 mars 1973 au Grand Palais.

18 L’agenda de Perec pour l’année 1973 mentionne le 18 avril, soit environ huit jours avant la date d’écriture de ce texte : « Michèle Losserand » (FGP 40, 3, 9 v°). Il s’agit de Michèle Georges, compagne de Maurice Pons, qui habitait alors rue Raymond-Losserand.

19 Perec se rend alors à Nice pour assister à la première de sa pièce La Poche parmentier qui eut lieu le 12 février au « Théâtre de Nice ».

20 Voir supra, n. 7 (le titre du film de Jean-François Adam et Georges Perec devait être Les Oiseaux de la nuit).

21 Pour Dovidis, voir le texte 75, n. 15 ; pour Jacques-Éric Strauss, voir le texte 71, n. 2.

22 Stella : voir supra, n. 11. « Chez Francis » : célèbre café à Alma-Marceau.

23 Michèle Georges : voir supra, n. 18.

24 Il s’agit de la ligne 1 du métro qui va aujourd’hui de Château-de-Vincennes à La Défense en passant par Franklin-Roosevelt (mais avait jadis son terminus à Pont-de-Neuilly).

25 Pour Espèces d’espaces, voir le texte 89, n. 5 ; Perec a commencé à rédiger des « Je me souviens » en janvier 1973 et le fera jusqu’en juin 1977 ; le livre paraîtra chez Hachette en 1978 dans la collection de Paul Otchakovsky-Laurens, alors tout nouvel éditeur de Perec.

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